💭🖋️🤔Quand la vitesse d’écriture veut rivaliser avec la vitesse de la pensée.
- graphotherapeute
- 20 févr. 2024
- 3 min de lecture
Comment nos mains peuvent-elles suivre le rythme de nos pensées sur le papier ?
En cherchant une synchronicité, entre la cadence apaisée de l’écriture manuscrite et la frénésie de la pensée, pour créer une harmonie unique.
La pensée humaine peut être incroyablement complexe et rapide. La vitesse à laquelle nous pensons peut dépasser largement notre capacité à les exprimer par écrit, que ce soit à la main ou sur un clavier.
Écrire à la main nécessite des mouvements physiques précis pour former et lier les lettres, en raison de cette limite physique la vitesse d'écriture manuscrite est plus lente que la vitesse de pensée pure.
Écrire suppose d’organiser et d’articuler les idées de manière claire et précise, elle ne peut pas rivaliser directement avec la vitesse de pensée.
La vitesse d'écriture manuscrite et la question de la lisibilité forment un équilibre délicat.🏃♂️💨 Lorsque nous écrivons rapidement, les lettres parfois se déforment, les mots se bousculent, le texte devient chaotique et la lisibilité en pâtit.
🖋️✨Bien que la rapidité peut être un atout, la clarté reste cruciale. Un objectif important est de trouver un juste milieu entre la rapidité des pensées, la vitesse d’écriture et la lisibilité. La réflexion avant la vitesse, la patience, la pratique, le développement de la fluidité du geste scripteur et l'attention consciente à la qualité de notre écriture peuvent contribuer à trouver cet équilibre.
💨 Mais si le geste scripteur n’est pas suffisamment automatisé, la lisibilité peut être compromise soit par une vitesse excessive : formes de lettres irrégulières, tailles incohérentes, écriture saccadée et hésitante, incapacité à maintenir une direction constante, une vitesse constante, soit au détriment de la rapidité d'écriture.
✍️ L'automatisation du geste scripteur se réfère à la capacité d'exécuter les mouvements nécessaires pour écrire de manière fluide et cohérente sans avoir à se concentrer activement sur chaque détail du geste.
💡Cette automatisation de l'écriture se développe au cours de l’enfance et de l’adolescence.
3-4 ans : les jeunes enfants commencent par développer des compétences motrices globales à travers des activités telles que le coloriage, le dessin et la manipulation d'objets. Ces activités renforcent la coordination œil-main, la motricité fine et la perception visuelle.
4-6 ans : pendant cette période, les enfants commencent à s'intéresser aux formes des lettres et à développer la motricité fine nécessaire pour les reproduire. Les activités de tracé de formes simples et de lettres préparent progressivement l'enfant à l'écriture formelle.
6-8 ans : à l'école primaire, les enfants commencent à apprendre à former les lettres et les chiffres de manière plus structurée. Ils pratiquent l'écriture manuscrite en utilisant des modèles et des lignes d'écriture pour aider à maintenir la taille et l'espacement des lettres.
8-12 ans : consolidation et automatisation. Au fur et à mesure que les enfants pratiquent régulièrement l'écriture, les mouvements nécessaires deviennent de plus en plus automatisés. La répétition et la pratique fréquente contribuent à renforcer les connexions neuronales et à rendre l'écriture plus fluide.
12 ans et plus : perfectionnement. Pendant l'adolescence, l'écriture continue de se développer et de se perfectionner. Les adolescents affinent leur style d'écriture, expérimentent avec différentes techniques et développent leur propre écriture.
📝💡L'automatisation de l'écriture est un processus graduel qui varie d'un individu à l'autre en fonction de facteurs tels que la pratique, l'intérêt pour l'écriture et les différences de développement.
🌟Pour favoriser l'automatisation de l'écriture, il est utile de recevoir un enseignement approprié sur la formation des lettres et la posture d'écriture.
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