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L’effet Golem : quand le regard des autres abîme l’estime de soi

  • graphotherapeute
  • 26 mai
  • 1 min de lecture

L’enfant écrit. Mais il écrit lentement. De travers. Il rature. Il dépasse. Il s’épuise.

Et parfois, sans le vouloir, le regard posé sur lui enferme plus qu’il n’aide.

Un mot qui juge. Une moue qui déçoit. Un commentaire qui blesse.

Ce regard, l’enfant le sent. Il le devine. Il l’anticipe.Il finit par y croire.

À force d’entendre qu’il est "maladroit", "lent", "pas soigneux", il devient ce que l’on projette sur lui.

C’est ce qu’on appelle l’effet Golem.

L’effet Golem, c’est un mécanisme psychologique puissant :

Lorsqu’on attend peu d’une personne, elle finit par se conformer à ces faibles attentes.

Et cela commence tôt. À l’école, dans les remarques d’adultes, dans les comparaisons. Des phrases parfois anodines, mais qui s’accumulent et laissent des traces.

Résultat : l’enfant doute. Se décourage. Se bloque.Et l’écriture devient le reflet de ce qu’il croit être : pas capable.


Mais l’effet inverse existe aussi. On l’appelle l’effet Pygmalion. C’est ce que je choisis, chaque jour, d’activer.

Quand on croit en un enfant,

Quand on pose un regard bienveillant,

Quand on valorise chaque progrès,

Alors il se redresse, il essaie, il avance.


La graphothérapie, ce n’est pas juste travailler le geste. C’est reconstruire l’estime, un trait à la fois. C’est dire à l’enfant :

"Tu n’es pas ton écriture. Et moi, je crois en toi."

 
 
 

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Karine Buchon

Graphothérapeute

Rééducation de l'écriture  

06.95.67.32.27    

buchonkarine@gmail.com

Pornichet.

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