Et si notre écriture révélait ce que notre voix ne dit pas ?
- graphotherapeute
- 17 nov.
- 1 min de lecture

On pense souvent qu’écrire, c’est simplement tracer des lettres, que ce n’est qu’une question de tenue du crayon ou d’esthétique…
Mais on oublie une chose essentielle : l’écriture est un langage du corps.
Elle porte les traces de nos émotions, de nos tensions : surcharge mentale, fatigue, pression, croyances limitantes…… tout se voit dans le geste.
Quand un enfant serre son crayon jusqu’à blanchir les phalanges,
Quand un ado écrit vite pour que personne ne s’attarde sur ses mots,
Quand un adulte réduit ses lettres jusqu’à disparaître…
C’est un signal du corps.
La graphothérapie a appris à le lire, à l’entendre, à le reconnaître.
Elle met de la douceur là où il y a de la tension,
Elle rétablit la confiance là où le doute s’est installé,
Elle redonne de l’espace là où l’écriture s’est resserrée.
Elle décode, rassure, accompagne.
Elle permet au geste de se dénouer, aux tensions de s’apaiser, au corps de se sécuriser.
Elle aide à relâcher, rééduquer, réorganiser… et parfois même réconcilier.
Travailler son écriture, c’est apprendre à ajuster ses pensées, son corps et son rythme intérieur.





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