L’écriture qui abîme
- graphotherapeute
- 9 mai
- 1 min de lecture

Derrière une écriture illisible, fatigante ou lente, se retrouve un enfant pris dans un cercle vicieux : plus il écrit mal, plus il doute de lui – et plus il doute, plus le geste s’entrave.
Le graphothérapeute accompagne l’enfant tel qu’il est, avec ses gestes maladroits, ses crispations, ses découragements. Il observe, ajuste, propose, tout en cultivant la motivation et la confiance.
Chaque enfant a une manière d’écrire qui lui est propre. La graphothérapie ne cherche pas à formater, mais à permettre à l’écriture de devenir fluide, lisible et personnelle. Et au fil des séances, c’est bien plus que l’écriture qui s’ouvre : la posture se redresse, le regard devient plus sûr, la parole se libère. C’est tout l’être qui retrouve un appui dans le geste.
😉 Être passeur d’écriture, c’est finalement cela : donner les moyens à l’enfant de retrouver confiance en son geste, en ses capacité et en lui-même.
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