Tenir correctement son stylo :

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• La prise en pince : le pouce et l'index tiennent le stylo.

• Position des doigts : le pouce et l'index forment une légère courbe autour du stylo, tandis que les autres doigts reposent doucement sous le stylo pour le soutenir.

• Distance de tenue : le stylo est tenu à une distance confortable de la pointe, ni trop près ni trop loin, pour permettre un contrôle précis sans exercer une pression excessive.

• Relâchement : maintenir une prise détendue sur le stylo pour éviter une tension excessive dans les muscles de la main et du bras.

• Orientation du stylo : le haut du stylo est dirigé vers l'extérieur de l'épaule.

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En enseignant et en encourageant activement l'enfant à adopter une prise correcte du stylo, vous lui fournissez les bases essentielles pour développer une écriture fluide, précise et sans effort.

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Favoriser une prise dynamique : 

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• Utiliser un critérium pour réduire la pression si l’enfant appuie trop fort sur son crayon. La mine cassera et l’enfant apprendra à alléger son geste.

• Stabiliser le bras de l’enfant pour lui apprendre à utiliser ses doigts et favoriser une prise dynamique.

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Il n’y a pas qu’une seule bonne façon de bien tenir son crayon si la prise est dynamique et assure une bonne fluidité de l’écriture et l’absence de douleur.

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Les douleurs à la main sont souvent le signe d’une fragilité de la motricité fine.

Ce manque de dextérité a des conséquences sur l’apprentissage de l’écriture qui va se répercuter, si rien n’est fait, sur l’ensemble des apprentissages scolaires.

 

Développer la motricité fine va permettre de :

• Réaliser des mouvements précis, coordonnés et contrôlés avec les mains et les doigts

• Avoir une meilleure coordination oeil-main

• Avoir une meilleure coordination bilatérale (les deux mains travaillent de façon indépendante ou coordonner)

• Avoir une meilleure dissociation des doigts (permet le mouvement des doigts indépendamment les uns des autres)

• Avoir plus de souplesse et de tonicité dans les doigts

• Réduire les douleurs et tensions de la main

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Rappelons qu'une difficulté au niveau de la motricité fine peut augmenter le niveau de fatigabilité, diminuer l’intérêt scolaire, entraîner une vitesse d'exécution trop lente lors des exercices écrits et augmenter le niveau de stress.

 

 

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Développer la motricité fine :

 

Précision motrice 

• Décalquer, découper, plier : origami, avion et cocotte en papier

• Apprendre à utiliser le compas sans faire bouger la feuille

• Relier avec précision des points

• Jouer aux Mikado

 

Force et musculature de la main

• Manipuler de la pâte à modeler

• Plier une feuille de papier le plus de fois possible 

• Utiliser des pinces à linge

 

Dissocier les doigts 

• Effectuer des coloriages circulaires de petits espaces

• Toupie sans lanceur

• Lacer

• Froisser et défroisser une feuille d’une seule main

• La bataille des pouces : Chacun des deux joueurs doit coincer le pouce de l'autre avec le sien. Ce jeu se pratique main dans la main, les participants se tenant par les quatre autres doigts repliés en crochet, le poignet posé.

• L’hélicoptère : Faire tourner le crayon avec le pouce, l’index et le majeur dans la main dominante.

• La chenille : Tenir le crayon en position d’écriture. Le faire avancer et reculer entre les doigts.

• Le dé : Placer trois dés au creux de sa main, en attraper un avec la pince pouce-index de cette même main et le lancer sur la table. Puis, déposer sur la table, un à un, les deux dés placés au creux de la main, avec la même valeur que le dé lancé sans jamais se servir de l’autre main.

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